L'unité propre de recherche APSY-V obtient le financement ANR de COV'Etu
Le 3 mai 2021

Le projet COV’Etu portant sur les conséquences de la COVID-19 sur la santé des étudiants financé pour un an par l’Agence Nationale de la Recherche
En date du 1er juin 2021, des enseignant.e.s chercheur.e.s en Psychologie et en STAPS de l’Unité Propre de Recherche APSY-v de l’université de Nîmes pourront continuer leurs recherches à destination des étudiant.e.s et poursuivre leurs actions visant la réduction des risques des étudiant.e.s grâce à l’obtention d’ un financement d’un an de l'ANR.
Le projet de recherche COV’Etu se propose notamment :
- d’évaluer l'évolution de l'état de santé des étudiant.e.s tout au long de l’année 2021,
- d’améliorer et de redéployer un dispositif en ligne à destination des étudiant.e.s de l’université de Nîmes centré sur le stress et l’apprentissage, instauré en 2020 (dispositif « Conf'etu »),
- d’améliorer et redéployer un dispositif visant la promotion de l’activité physique à destination des étudiant.e.s d’UNÎMES, instauré en 2021 (dispositif « Unimes en Forme »
Entre juin et octobre, la conception de ces projets d’intervention innovants sera améliorée grâce à une collaboration étroite avec l’unité propre de recherche Projekt qui apportera son expertise en termes de connaissances graphiques et d’innovation sociale par le design, notamment à travers la réalisation d’ateliers co-construits avec les étudiant.e.s dès la rentrée universitaire 2021.
Le dispositif Conf’etu
La première session du dispositif Conf’etu menée en 2020 dont 84 étudiant.e.s de l’université de Nîmes ont bénéficié montre un effet positif sur leur santé mentale (diminution de l'anxiété, de l'usage de substances et de l'impuissance apprise c’est-à-dire le sentiment de ne pas avoir de contrôle sur ses études universitaires) et un effet de protection quant aux détériorations observées chez les autres étudiant.e.s au cours du semestre.
« Les modes d’enseignement ont été largement bouleversés depuis mars 2020. Il était inévitable que cela ait des répercussions sur les étudiants, qui sont déjà reconnus comme une population vulnérable en temps normal. L’enquête que nous avons réalisée pendant et après le confinement auprès des étudiants a mis en évidence les conséquences psychologiques et comportementales du confinement sur leur vécu émotionnel », explique Elodie Charbonnier, responsable du projet et directrice de l’UPR APSY-V. « Il était dans notre champ d’expertise de proposer, avec l’appui des étudiant.e.s en Psychologie et en STAPS, des actions d’accompagnement visant à améliorer leur situation ».
+ d’infos : http://apsy.unimes.fr/