Julien Michon, doctorant UNÎMES finaliste régional de « Ma Thèse en 180 secondes »
Le 21 mars 2018

Julien Michon, doctorant en psychologie de l’université de Nîmes, s’est qualifié pour la Finale Régionale Occitanie Méditerranée de « Ma Thèse en 180 secondes » qui se tiendra mercredi 21 mars 2018 à 18h à l’Opéra Comédie à Montpellier. A la clé pour les deux premiers qualifiés : une sélection pour la demi-finale nationale.
Par challenge personnel, pour perfectionner ses compétences de vulgarisation scientifique et de prise de parole en public mais aussi échanger avec d’autres doctorants, Julien Michon a décidé de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » qui permet à des doctorants francophones de toutes disciplines de présenter en 3 minutes leur sujet de recherche à un auditoire profane et diversifié. Il se démarque lors des phases de qualification parmi la quarantaine de doctorants et gagne une place pour la finale régionale qui aura lieu mercredi 21 mars à Montpellier. Face à 20 autres candidats, il devra convaincre un jury de professionnels issus du monde universitaire et de l’entreprise pour décrocher une qualification à la demi-finale nationale à Paris, porte d’entrée pour les finales nationale à Toulouse et internationale à Lausanne. Un « Prix du Public » sera également remis grâce aux votes en ligne.
Ses travaux de recherche portent sur les représentations sociales émergentes des risques. Son objectif est de mieux comprendre les croyances des populations sur les risques émergents (perturbateurs endocriniens, ondes électromagnétiques, protection des données privées, nanoparticules, pesticides…) en fonction de leur groupe d’appartenance. Pour cela, Julien Michon s’appuie sur les données recueillies dans plus de 1500 questionnaires et sur l’analyse du discours médiatique autour de ces risques.
Originaire de Bourg en Bresse (Ain) et âgé de 27 ans, Julien Michon a rejoint UNÎMES en 2015 pour son doctorat en psychologie après des études supérieures à l’université Lyon 2. Grâce à la création de l’Ecole doctorale, il obtient un contrat doctoral à l’université de Nîmes qui finance sa thèse. Au-delà du concours, il prévoit de soutenir sa thèse courant 2019 et ambitionne de devenir enseignant chercheur.
Cette première qualification illustre le dynamisme et le rayonnement croissants de la recherche de l’université de Nîmes et plus particulièrement de son École Doctorale 583 "Risques et Société", créée en 2015 et co-accréditée avec l’École des Mines d'Alès. Depuis 2015 : 35 doctorants, 30 thèses en cours, 5 thèses soutenues en droit, psychologie et chimie